Toetrandro

Ambohitsoa Ivanja
Tovolahy matin'ny herinaratra

Maty tsy tra-drano teo ilay tovolahy iray, Ranaivoharison Haja (23 taona), main'ny
herinaratra teny Ambohitsoa Ivanja, afak'omaly hariva. Herinaratra avy tamin'ny taribin-
jiron'ny Jirama tapaka teny an-toerana no nahavoa azy.
"Vao avy nivoaka ny trano indrindra handeha hamonjy kamiao eny Andoharanofotsy izy io
sendra ny loza io", hoy ireo fianakaviany. Ny tanany no nisarangotra tamin'ilay herinaratra
ary nihinjijitra teo izy aloha izay vao nitsirara tamin'ny tany.
Efa fanintelony izao no nisy fahatapahana toy izao io taribin-jiro teny an-toerana io, raha
ny fanazavan' ireo fianakavian'ny maty. Misy ny fanamboarana ataon'ny Jirama. Fa toa tsy
zarizary raha toa ka loza toy izao no zava-miseho.

Nirina Rakotoson
Date : 22-03-2007
Source:http://wwww.lexpressmada.com

________

Ambohitsoa Mahazoarivo

 
Zazakely fito volana maty teo am-pihinanana “nem”

 
Zazakely fito volana, ny alahady teo, teny Ambohitsoa-Mahazoarivo, no namoy ny ainy vokatry ny fihinanana “nem”, araka ny fanazavan'ny fianakaviany. Nitàna “nem” tapany izy ary nahalany ny lohan'izany. Dia nitsakoahana tampoka teo, tsemboka ary voalaza fa tsy nahatsiaro tena no niafarany. Rehefa ho tapitra ny ainy dia namoaka faroratra ny vavany.
Nentina haingana namonjy hopitaly teny amin'ny HJRA Ampefiloha. Saingy tsy tana intsony ny ainy.
Teo am-pilalaovana karatra ny olona tao an-trano tamin'io fotoana io. Tsy nisy vola madinika nifampizarana natao tamin'ilay lalao ka nirahina ny ankizy nividy “nems”. Nitomany an'iny ilay zaza ka nomena tapany. Nefa dia izao namoa-doza izao.
Voalaza anefa fa zaza salama tsara tsy narofy akory ilay zaza talohan'izao loza nanjo azy izao.
 

Nirina Rakotoson
Date : 09-08-2006

source: www.lexpressmada.com

__________

Arc-en-ciel

Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja

 
Il pleut sur la ville et ça me donne des vagues à l’âme. Dix-sept heures moins vingt, d’un après-midi de fin septembre austral. L’heure propice à cette luminosité chaleureuse du "masoandro mody" d’Imerina. Depuis la "route circulaire", deux arcs-en-ciel zèbrent majestueusement l’horizon derrière la colline d’Ambohitsoa-Mahazoarivo. Spectacle sans doute banal puisque le pluriel existe pour arc-en-ciel. Mais, de mémoire du petit garçon que je me découvre encore parfois, quelle nouveauté ! N’était-ce la pudeur de l’âge, je me serais extasié avec ma fille: "C’est trop joli ! Vive arc-en-ciel!". Quelque part, j’ai su garder intacte ma capacité d’émerveillement puisqu’on pouvait craindre que seule la capacité d’indignation était quotidiennement aiguisée sur la pierre restée brute. Un livre "collecto " est en cours de préparation par un Belge, Stefaan de Wolf auteur surtout de trouvailles inattendues dans une ville, Antananarivo, que je croyais vraiment, et d’abord, mienne. "Mais, comment fait-il ? ". Il a tout simplement gardé l’oeil neuf, aidé peut-être par la distanciation que crée inévitablement son "aliénité" (le correcteur automatique de Microsoft Word tique affreusement, mais "étrangeté" traduit imparfaitement ma pensée qui dépasse donc les mots). Telle demeure de caractère devant laquelle nous passons tous les jours, et que nous ne voyons même plus. Telle architecture innovante qui a cessé depuis longtemps de nous étonner. Le tout niché au détour de ruelles improbables, au fond d’une impasse à laquelle n’accède pas aussi facilement que le touriste Vazaha son photographe malgache, tout en haut d’un escalier abrupt qui dégringole de la Haute-Ville. L’oeil neuf de l’enfant qui sommeille derrière l’adulte stressé, toujours trop pressé vers l’utile et jamais, finalement, empressé envers le futile. On n’a pas fini de voyager à deux pas de chez nous mais, comme le très long périple du sage chinois, il faut faire le premier pas. Et pour ce faire, prendre surtout du temps sur le temps. Le temps d’une marche solitaire depuis Anosimanjaka jusqu’à Soarano en passant par le Rova d’Ambohidratrimo ; d’une autre marche déjà plus salutaire dans un quotidien désormais englué dans la sédentarité entre Ambatoharanana et Andakana; d’une escalade bonhomme depuis Ambohitrangano jusqu’au sommet d’Analamanitra : à force de seulement arpenter Google et autres portails Internet, le moindre mouvement emprunte la "diagonale des fous". Des sociétés organisent régulièrement des trekkings du côté du mont Tsiafajavona à Ambatolampy; d’autres raiders parcourent régulièrement deux centaines de kilomètres dans la savane désertique d’un arrière-pays que, décidément, je ne connais pas. Un pied devant l’autre, c’est encore le rythme à échelle humaine. L’échelle des petites choses, des choses banales qu’on aime et dont il faut apprendre à tomber de nouveau amoureux. Cet arc-en-ciel, dans le ciel lourd de pluie de cet après-midi de septembre, nous aura ménagé une pause poétique que je n’ai pas eu le courage de bouder.
 source: L'Express de Madagascar Online

tohizo

 

Madagascar sur BIG-annuaire madatsara

 

Tous droits réservés © 2007 ambohitsoa.free.fr